Expositions culturelles
Expositions précédentes
La Ville de Soorts-Hossegor s'investit pleinement dans la culture et organise deux fois par an des expositions culturelles. La majorité de ces expositions sont immortalisées sous forme de visites virtuelles, offrant ainsi, à tous ceux qui souhaitent les voir ou les revoir, une expérience immersive accessible de n'importe où dans le monde.
« Natures » de Jean-Pierre Lafargue (printemps 2024)
La dernière exposition de la ville, signée Jean-Pierre Lafargue, s'est tenue à la salle polyvalente du Trinquet de Soorts du 13 au 28 avril.
Natures proposait un parcours en immersion dans la nature sauvage landaise. Véritable déclaration à l’environnement landais, les peintures de l’artiste fasaient écho au sentiment paisible que nous procurent les balades en forêt ou au bord de l’océan. Au fil du parcours, les toiles emmènenaient les visiteurs à ressentir l’atmosphère des lieux dans des ambiances parfois douces, parfois plus inquiétantes. Natures était une ode à la végétation sauvage, à l’océan et rassemble autant de beaux paysages que de vues sur des détails typiques : des aiguilles de pins, des feuilles aux formes caractéristiques, des reflets dans l’eau…
Une fois n’est pas coutume, cette exposition a été la première à sortir des murs du Sporting, le temps pour l’édifice de bénéficier de travaux de rénovation. C’est donc à la salle polyvalente du Trinquet, au cœur du bourg de Soorts que la ville vous a donné rendez-vous pendant les vacances scolaires de printemps.
« Hossegor, naissance d'une station balnéaire - 100 ans d'Histoire » (hiver 2023)
Du 21 octobre 2023 au 7 janvier 2024, en entrée libre de 14h à 19h tous les weekends et tous les jours pendant les vacances scolaires, l'exposition Hossegor, naissance d'une station balnéaire - 100 ans d'Histoire, propose à ses visiteurs un voyage aux origines mêmes d’Hossegor à travers une parcours jonché de quelque 500 documents et objets témoins.
Comment, d’un presque rien sauvage au début d’un siècle, a pu éclore une station balnéaire singulière et en vogue au siècle suivant ? Elle a beau être la fille bénie d’un lac, d’un océan et d’une forêt, la station d’Hossegor n’est pas née que des heureux hasards de sa géographie. Imaginée à un moment très particulier de l’histoire et de l’histoire de l’art, elle a été conçue par des architectes, des artistes et des entrepreneurs, qui rêvèrent, dans les années 1920, d’une véritable ville idéale. C’est cette histoire que cette grande exposition historique se propose de raconter.
Organisée par une équipe notamment orchestrée par la directrice du Musée basque de Bayonne, Sabine Cazenave, l’expert de l’architecture hossegorienne Claude Laroche et l’historien Pascal Blanchard, la rétrospective défend une érudition accessible que pour ceux qui la découvrent. À travers des archives exceptionnelles spécialement rassemblées (plans, tableaux, brochures, photos, cartes postales et autres objets), l’exposition cherche à rendre tangible l’état d’esprit singulier qui a présidé à la création de la station. « L’idée, précise Pascal Blanchard, est de reconstruire Hossegor pas à pas, à travers les plans originaux des architectes des premières villas qui se sont bâties, et à travers la manière même dont on a pu imaginer cet endroit, qui était, au départ, ignoré de tous : un étang, un canal, une zone plutôt forestière, deux ou trois maisons en bois, pas de pont… »
De fait, à l’image de certaines villes reconstruites après-guerre, la particularité d’Hossegor est d’être partie d’une page quasiment blanche. Elle a pu inventer ses rues, ses avenues, son aménagement par rapport au littoral, la position de son golf, ses places principales... Toute la ville a été conçue à travers le plaisir, les loisirs, la déambulation des individus, et les installations sportives en ont fait structurellement partie.
« Inventaire inachevé » de Christian de Laubadère (hiver 2022)
Originaire de Gascogne, Christian de Laubadère est né en 1945. Il a été diplômé de l’école des Beaux-Arts de Paris avant d'enseigner à celle de Bayonne et de s’installer à Shanghai pendant 17 ans. Il est depuis quelques années de retour dans le sud-ouest de la France et exposera cet hiver l’ensemble de son œuvre à Soorts-Hossegor, où il réside.
L’artiste, depuis toujours fasciné par la sensualité féminine, a consacré une large partie de son œuvre à explorer l’intime avec notamment sa célèbre série de nuques. Aux crayons de plomb et charbon de bois, il peint sur support papier ou sur toile en utilisant la technique appelée « noir de fumée » qu’il agrémente ensuite de tissus anciens, voire traditionnels, essentiellement des broderies chinoises et autres chutes de soie. Ses œuvres ne dévoilent jamais les visages de ses modèles, pour autant le mystère que ces silhouettes vues de dos évoque est suffisant pour entraîner l’observateur dans une rêverie d’orient. Une invitation au voyage qui sera sublimée par la dispersion de toute une collection d’objets que l’artiste a chiné un peu partout dans le monde.
« Regards croisés » de Jules Cier & Laurent de Vismes (printemps 2022)
Explorez l'exposition printanière des artistes Jules Cier et Laurent de Vismes, deux jeunes talents locaux offrant un regard croisé sur les Landes.
Jules Cier
Autodidacte en matière d’expression, Jules Cier est passé d’un univers à un autre, débutant sa carrière en tant que charpentier, il a ensuite étudié le design et l’architecture à Paris. Toujours guidé par sa passion pour l’art, son parcours atypique lui permet de créer des œuvres uniques, du support jusqu’à l’encadrement, Jules Cier maîtrise toutes les étapes de ses créations.
Laurent de Vismes
Après des études aux Beaux-Arts de Bordeaux et une école de cinéma à Paris, Laurent de Vismes réalise des fictions pour la télévision. Mais c’est en mettant en scène ses propres courts-métrages qu’il développe son propre univers visuel. En parallèle, il poursuit une œuvre picturale, qui s’est intensifiée et approfondie ces précédentes années. Sa technique de prédilection est la peinture à l’huile, avec laquelle il aborde des thèmes chers comme le passage du temps ou la fragilité du vivant. La durée du séchage induit un espace de réflexion, un flottement des pensées, un aller-retour entre le geste et la toile. Dans ces moments de sérénité, Laurent de Vismes fixe avec douceur sur ses tableaux les mouvements imprévus de son imaginaire.
« Dear Ocean » d'Eddy Azevedo (hiver 2021)
Installé dans les Landes depuis 15 ans, Eddy de Azevedo débute son parcours artistique par le graphisme et la publicité dans le magazine international Citizen K. Il poursuit chez Havas comme directeur artistique puis chez l’annonceur. Consacré en 2016 au Festival de photographies Manifesto à Toulouse par l’iconique Letizia Battaglia pour sa série audacieuse « Une Photo Sans Photo », il est bercé par de multiples courants artistiques aussi variés qu’inattendus avec en tête Rothko, Sophie Calle, Guy Bourdin, Raymond Depardon, Damien Hirst, Murakami, Despentes, Pink Floyd et Bashung « ces personnages (et bien d’autres) et leurs œuvres ont façonné la coque sur laquelle je me laisse porter » explique-t-il. Il définit son travail photographique selon deux axes « Il y a la photographie où la forme est le sujet et il y a la photographie plus artistique où le fond est aussi important que la forme : une photographie plus engagée. C’est le cas pour le projet Dear Ocean ».
Pour ce dernier, il mène des actions sur le terrain avec les nettoyages des plages organisés par les BeachCleaners d’Ocean52, partenaire de l’exposition. Il participe aussi à des collectes collectives et à des ateliers de sensibilisation. Une action de sensibilisation sera menée sur les plages durant l’exposition avec les scolaires de Soorts-Hossegor. À l’issue de cette collecte, les enfants réaliseront une œuvre collective guidés par le regard de l’artiste qui se rendra en classe pour échanger.
Eddy de Azevedo dévoile Dear Ocean, projet citoyen après huit ans d'efforts. Son exposition d'art contemporain, défenseur des océans, transmet un appel d'alerte. Avec plus de 2 900 visiteurs, le succès de cette démarche citoyenne, transformant la pollution en art, dénonce la menace océanique, portant un message puissant. Une expérience immersive étonnante qui débute par l’irrésistible attraction de la couleur à travers 16 séries photographiques sur le thème de la pollution plastique des océans. Ces photographies, grands formats pour la plupart, sont baignées de couleurs intenses ou de nuances acidulées. Si elles rendent de toute évidence hommage aux chefs de file du Color field painting movement, du pop art et de l’expressionnisme abstrait… elles n’en restent pas moins insaisissables et énigmatiques. Sensation d’immensité infinie, transparences vaporeuses, opacités mystérieuses… elles stimulent l’imaginaire, les émotions et ce qu’il y a de plus enfoui en nous.
Salon du livre de Soorts-Hossegor
Le Salon souhaite offrir une vitrine dédiée aux professionnels du livre. Il se veut populaire et entend instaurer un dialogue entre tous les acteurs de la littérature. Il a pour vocation de créer un lieu d’échange, de rencontres privilégiées et de divertissements permettant ainsi au grand public d’approcher en toute simplicité, des auteurs, des acteurs de l’édition et bien sûr les livres. L’occasion ainsi pour tous de découvrir toute l’actualité du livre d’histoire et de la biographie. La prochaine édition se déroulera les 4, 5 et 6 juillet 2025.
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Édition 2024 - une page se tourne pour le Salon du livre
Une édition très spéciale attendait les lecteurs passionnés de biographie et d’Histoire pour la 26e édition du Salon du livre qui se tenait les 5, 6 et 7 juillet 2024 en centre-ville de Soorts-Hossegor, autour de la place de la Concorde devant la mairie.
Des conférences et des dédicaces
Le Salon du livre de Soorts-Hossegor est bâti sur un concept fédérateur : proposer des conférences d’écrivains sous les feux de l’actualité littéraire animées par des journalistes. Les plus prestigieux auteurs ont ainsi été reçus : Jean-Christian Petitfils, Pierre Assouline, Ivan Levaï, Catherine Servan-Schreiber, Hervé Hamon, Dominique Bona, Jean-Paul Dubois, Jérôme Garcin, Alain Juppé, Jacques Chancel, Raphaël Sorin, Raphaëlle Bacqué, Bernard Fauconnier, Claude Cabane, Dominique Baudis, Alain Vircondelet, Anne Plantagenet, François Kersaudy, Charles Dantzig, Daniel Picouly, Michèle Fitoussi, Vladimir Fédorovski, Jean-Claude Guillebaud, etc.
Les éditeurs présentent les nouveautés de leur rentrée littéraire et invitent leurs auteurs à venir rencontrer les lecteurs sur leurs stands. Un kiosque à dédicaces permet de poursuivre les échanges après les conférences dans une ambiance plus intime.
Les origines du Salon du livre
À l’origine du Salon du livre de Soorts-Hossegor, il y a la passion d’une ville pour la littérature et sa volonté d’honorer les grands écrivains qui ont participé au développement de la station. Déjà en 1927, 1931 et 1932, trois rendez-vous littéraires sont proposés aux habitants de Soorts-Hossegor puis c’est en 1986 et 1987 qu’un Prix de la Ville est lancé pour primer de jeunes écrivains. Il faudra pourtant attendre 1999 pour que se mette en place une manifestation pérenne – le Salon du livre de Soorts-Hossegor – grâce à la ténacité de deux amoureux des lettres : Pierre Dussain (maire de 1992 à 2008) et Gérard Maignan (conseiller municipal de 1995 à 2001, adjoint au maire de 2001 à 2008). Le Salon s’attache alors à promouvoir des auteurs de la région et choisit le thème biographie et histoire : une manière de créer un lien entre l’histoire de Soorts-Hossegor et celle des auteurs.
Autour de ce thème fédérateur, le Prix de la biographie de Soorts-Hossegor est lancé. Il récompense la meilleure biographie de l’année sélectionnée par un jury de lecteurs de septembre à mai. Parmi ses lauréats de grands noms de la littérature comme Dominique Bona, Jean Sévillia, Jean-Christian Petitfils, Marie-Dominique Lelièvre, François Kersaudy, Anne Plantagenet, Bernard Fauconnier, Gérard de Cortanze, Virgil Tanase…
Prix de la biographie
Le Prix de la biographie est destiné à récompenser la meilleure biographie de l’année sélectionnée par un jury de lecteurs de septembre à mai. L’objectif du jury consiste à sélectionner les sorties en biographie qui marqueront le paysage éditorial. Le livre historique et la biographie connaissent un engouement populaire important. Le Prix de la biographie est doté de 1500 €.
Jury du Prix de la biographie
- Nicolas Garat, président du Prix
- Gaël Valot
- Caroline Dubroca
- Véronique Joannes-Boyau
- Philippe Lagasse
- Béatrice de Montaigut
- Josy Péré
- Christine Teisserenc
- Philippe Dalmas
- Jacques Mauriaud
- Paul-Mathieu Chabannes
- Marie Thérèse Pene
- Margueritte Cotis
- Sylvie Ducpuch
Lauréats des éditions précédentes
2024 : Emmanuel de Waresquiel, Jeanne du Barrry. Une ambition au féminin (éd. Tallandier)
2023 : Élisabeth de Feydeau, Elsa Schiaparelli, l’extravagante (éd. Flammarion)
2022 : Pierre-Louis Lensel, Le duc du Maine (éd. Perrin)
2021 : Pauline Dreyfus, Paul Morand (éd. Gallimard)
2020 : Laure Adler, Charlotte Perriand (éd. Gallimard)
2019 : Catherine Decours, Louis II de Bavière. Le trône et la folie (éd. Fayard)
2018 : Jean-Paul Bled, Sophie de Habsbourg. L'impératrice de l'ombre (éd. Perrin)
2017 : Guillaume Gonin, Robert Kennedy (éd. Fayard)
2016 : Jérôme Bimbenet, Leni Riefenstalh. Cinéaste d'Hitler (éd.Tallandier)
2015 : Tatiana de Rosnay, Manderley for ever (éd. Albin Michel)
2014 : Robert Solé, Sadate (éd. Perrin)
2013 : Virgil Tanase, Saint-Exupéry (éd. Gallimard)
2012 : Gérard de Cortanze, Pierre Benoit, le romancier paradoxal (éd. Albin Michel)
2011 : Michèle Fitoussi, Helena Rubinstein, la femme qui inventa la beauté (éd. Grasset)
2010 : Jean Sevillia, Le dernier empereur Charles d’Autriche 1887-1922 (éd. Perrin)
2009 : Jean-Christian Petitfils, Louis XIII (éd. Perrin)
2008 : Marie-Dominique Lelièvre, Sagan à tout allure (éd. Denoël)
2007 : Bernard Fauconnier, Cézanne (éd. Gallimard)
2006 : Anne Plantagenet, Manolete, le calife foudroyé (éd. Ramsay)
2005 : Frédérique Neau-Dufour, Geneviève de Gaulle Anthonioz, l’autre de Gaulle (éd. du Cerf)
2004 : Jean Marchioni, Place à M. Larrey, chirurgien de la garde impériale (éd. Actes Sud)
2003 : Dominique Bona, Il n’y a qu’un amour (éd. Grasset)
2002 : Jean-Jacques Bedu, Francis Carco (éd. du Rocher)
2001 : François Kersaudy, Churchill (éd. Tallandier)
2000 : Ghislain de Diesbach, Comtesse de Ségur, née Rostopchine (éd. Perrin)
1999 : Henri Gourdin, Pouchkine (éd. de Paris)
Prix des lycéens de la BD historique
Le Prix des lycéens de la BD historique est destiné à récompenser la meilleure bande dessinée traitant d’un sujet d’histoire ou d’une biographie sélectionnée par un jury de jeunes lecteurs passionnés. Pour accompagner les lycéens, un comité composé de professionnels du livre, de l’écrit et du dessin (professeurs, documentaliste, libraire, journaliste, artiste, etc.), aura pour mission de les guider dans la présélection des ouvrages, dans leurs recherches mais aussi de participer ponctuellement aux réunions du jury durant l’année pour apporter un éclairage différent. Les élèves disposent de quatre mois pour lire les bandes dessinées sélectionnées. Ils voteront ensuite pour leur ouvrage préféré.
Jury du Prix des lycéens de la BD historique
Un collège supplémentaire s’associe au 3 autres établissements scolaires volontaires pour décerner le Prix des lycéens de la BD historique de la ville ! Ainsi, une classe entière de 30 élèves du collège Jean-Claude Sescousse de Saint-Vincent-de-Tyrosse a rejoint cette année les membres du jury jusqu’alors composé de lycéens de Saint-Vincent-de-Tyrosse et de collégiens de Capbreton et d’Angresse. Ce sont désormais 75 jeunes lecteurs qui choisiront leur livre préféré parmi une sélection de 14 albums traitant de sujets d’histoire ou de biographies.
Comité encadrant
Cécile Casale : documentaliste
Françoise Leroux : documentaliste
Laure Martinerie : documentaliste
Cathy Montaut : professeur de Lettres
Christel Montès : professeur de Lettres
Delphine Peguilhé : professeur d'Histoire
Lauréats des éditions précédentes
2024 : Jean-David Morvan, Victor Matet, EFA, CESC et Roger, Adieu Birkeneau (éd. Albin Michel)
2023 : Borris et Frédéric Kinder, Albert Londres doit disparaître (éd. Glénat)
2022 : Bertail, Morvan, Riffaud, Madeleine, Résistante (éd. Dupuis)
2021 : Lisa Lugrin et Clément Xavier, Jujitsuffragettes (éd.Delcourt)
2020 : Alice Chemama et Méliane Marcaggi, Les Zola (éd. Dargaud)
2019 : Sébastien Goethals et Philippe Collin, Le voyage de Marcel Grob (éd. Futuropolis)
2018 : Claire Fauvel et Julia Billet, La guerre de Catherine (éd. Rue de Sèvres)
2017 : Brigitte Findakly et Lewis Trondheim, Coquelicots d'Irak (éd. L'Association)
2016 : Eric Liberge et Arnaud Delalande, Le cas Alan Turing (éd. Les Arènes BD)
2015 : Jeanne Puchol et Laurent Galandon, Vivre à en mourir (éd. Le Lombard)
Prix de la nouvelle
Le Prix de la nouvelle est destiné à récompenser la nouvelle d’un écrivain amateur ou professionnel. L’objectif est de faire émerger des plumes pour perpétuer la tradition littéraire de Soorts-Hossegor. Le lauréat sera invité à intégrer le jury de la nouvelle pour l’édition qui suivra sa nomination. La nouvelle sera éditée et diffusée aux conditions définies par le Salon du livre. Le Prix de la nouvelle est doté de 500 €.
Jury du Prix de la nouvelle
- Cécile Cluzeau, Présidente du jury et professeur de lettres au lycée Sud des Landes de Saint-Vincent-de-Tyrosse
- Marion Lassalle et Emmanuelle Andrieux, Libraires du Vent Délire à Capbreton
- Audrey Ludwig, Directrice de Alfred Éditions et rédactrice en chef du magazine Côté Landes
- Martin Long, Auteur, lauréat de l’édition 2020 du Prix de la nouvelle
- Jean-Paul Gaüzère, lauréat de l’édition 2021 du Prix de la nouvelle
- Priscille Mathias, lauréate de l’édition 2023 du Prix de la nouvelle
Prix de la nouvelle 2024
Le thème du concours de la 26e édition était inspiré de la citation de la biographie Elsa Schiaparelli de l'auteure Élisabeth de Feydeau, « Mais, l'oiseau noir est-il vraiment à l'extérieur de la cage ? ».
La Ville de Soorts-Hossegor a attribué le Prix de la nouvelle 2024 à Daredjane pour sa nouvelle Un métier d'avenir. La nouvelle a été publiée dans le magazine d'été Côté Landes, partenaire du Salon du livre, et sera prochainement disponible en ligne sur le site de l'éditeur Alfred Editions.
Projets pédagogiques
Le comité d’organisation du Salon du livre a pour objectif de susciter l'envie de lire chez les jeunes, c'est pourquoi il souhaite proposer, en plus de la création du Prix des lycéens de la BD historique, des projets pédagogiques autour de ses thèmes : la biographie et l'histoire.
Les collégiens dessinent l’histoire : projet "Bulles de mémoire"
Le comité d’organisation du Salon du livre a choisi d’accompagner le projet pédagogique « Bulles de mémoire » des ministères de l’Éducation Nationale et de la Défense en soutenant une classe de 3e du collège de Capbreton qui concourrait sur le thème « Le Sport et la guerre ». Les planches de BD historique, réalisées par les élèves seront exposées lors de la manifestation les 5, 6 et 7 juillet prochain.
L'ONaCVG propose aux collégiens, lycéens et aux jeunes de niveau équivalent, ou souhaitant s'inscrire individuellement, de participer à un concours de bande dessinée autour de la mémoire des grands conflits du XXe siècle.
Un concours sur l'histoire accessible à tous
Depuis 2011, le concours Bulles de mémoire invite les jeunes (qu’ils soient scolarisés ou non, qu’ils travaillent dans le cadre de la classe, chez eux ou au sein d’une structure associative) à réfléchir sur l’héritage des grands conflits contemporains dans la société d’aujourd’hui. Le ou les auteur(s) doivent pour cela créer de A à Z (scénario, dessin, dialogues, etc.) une bande dessinée dont le thème se rapporte aux souvenirs de combattants et victimes ordinaires et anonymes.
Entre histoire, art et mémoire, ce concours inédit dans a lieu partout en France et encourage de jeunes auteurs à « travailler la mémoire » avec créativité, spontanéité et émotion tout en se documentant sur un thème qui évolue au gré des éditions.
Par le biais du support original et populaire qu’est la bande dessinée, ce concours incite les jeunes à questionner l’histoire et ses conséquences sur les hommes et les femmes qui l’ont vécue. Le sens du concours n’est pas tant de représenter la guerre mais plutôt de valoriser l’histoire racontée, celle d’une réflexion de combattant, victime ou témoin de la guerre.
Éditions précédentes
Ville jumelée avec Taiarapu-Ouest
C’est officiel, depuis le 11 mai 2022, la Ville de Soorts-Hossegor associe son histoire et ses richesses culturelle, gastronomique, sportive et touristique à la Ville tahitienne de Taiarapu-Ouest ainsi qu'aux communes associées de Toahotu, Vairao et Teahupoo. À l'image de Soorts-Hossegor qui bénéficie d'une reconnaissance internationale dans le monde du surf, Teahupoo bénéficie de toutes les attentions depuis l'organisation des championnats du monde de surf et avec l'accueil de l'épreuve de surf des Jeux de Paris 2024 sur sa vague légendaire. Le jumelage de deux vagues mythiques et de deux terres de passions était donc une évidence !
Objectifs et projets
Domaine d'intervention des actions communes
- Le sport, particulièrement le surf et les activités nautiques
- La culture, les traditions, la jeunesse et la sagesse
- Le tourisme, l’écotourisme vert et bleu
- La gastronomie
- La protection du patrimoine et de l’environnement, l’écologie
- L’agriculture, la permaculture et la pêche
Pour tous ces thèmes qu’il sera possible d’accroître et d’ajuster au cours du temps, des programmes d‘échanges pratiques en commun sont élaborés avec l’objectif de lier les deux cultures. Les écoles et les associations des communes seront parties prenantes dans ces dispositifs.
Voyage d'échange à Tahiti en avril 2023
Le jumelage a pour ambition d'établir de vrais échanges entre les communes, aussi bien sportif, économique que culturel. C'est dans ce contexte que la commune a souhaité proposer un premier échange aux enfants, les meilleurs ambassadeurs de la station, pour partager l’expérience et initier des relations entre les deux villes. Ainsi en avril 2023, 12 enfants de la commune inscrits à l'Espace Jeunes sont partis à la rencontre des enfants du Centre des Jeunes Adolescents de Vairao. Un programme de travail organisé sur plusieurs mois entre les deux centres ont permis d'optimiser au mieux cette rencontre.
Centenaire de la station
Célébration des 100 ans d'Hossegor !
En 2023, nous avons célébré le centenaire d'Hossegor, joyau balnéaire né de l’urbanisation des terrains reliant l’océan au bourg de Soorts. Hossegor était au départ un lieu-dit, essentiellement composé de pins et d’un lac.
100 ans plus tard, Hossegor, ou plus précisément la commune de Soorts-Hossegor, connaît une renommée internationale. Durant toute l’année 2023 et afin de célébrer ce centenaire, le maire, Christophe Vignaud, a souhaité que « cet anniversaire soit l’occasion de revenir aux sources de l’histoire, mais aussi de faire une photographie du présent et d’envisager pleinement et sereinement l’avenir ».
Ainsi des expositions, des rencontres, des événements culturels, festifs et sportifs ont pris place au cœur de la Ville et à destination de tous les publics. Certains projets ont été initiés par la mairie et l’office de tourisme, d’autres ont été proposés par les associations locales.
Retour sur une année mémorable...
« Hossegor, Histoires d’utopistes », un film documentaire de Guillaume Estivie
Choisi pour le regard sensible de son travail sur Guéret et d’autres villes du monde, le réalisateur Guillaume Estivie s’est vu confier la mission de composer une sorte d’instantané de la ville 100 ans après sa naissance.
Impressionniste, il met en scène les personnes et les éléments qui constituent la ville aujourd’hui. On y rencontre un pionnier du sauvetage côtier, une ostréicultrice, un libraire, une surfeuse, un ancien maire reconverti en guide touristique, un artiste, les fondateurs d’une marque de surf... on y voit des pins, des éléments d’architecture basco-landaise, des avirons, des vieilles voitures, des vagues évidemment... Mais, s’il contient la plupart des incontournables composants du lieu, « Hossegor, Histoires d’utopistes » est loin du film promotionnel. Ni historique ni sociologique, il aspire, comme le centenaire lui-même, à refléter à la fois le passé, le présent et l’avenir de l’originelle « station des sports élégants ».
Il s’en dégage en filigrane une cohabitation harmonieuse avec la nature, mais aussi et surtout la forme d’esprit utopiste qui est apparue au réalisateur comme un fil rouge et qui a donné son titre au documentaire.
Des conférences tout au long de l'année !
Artistiques et festives, les célébrations du centenaire d’Hossegor ont également pris une forme culturelle à travers un cycle de conférences programmées pour la plupart au Sporting-Casino au fil de l’année. Tout ce qui participe à l’identité d’Hossegor a été abordé selon des thèmes variés.
« Avoir 100 ans, c’est être jeune ! »
Animée par le journaliste Patrice Carmouze, la première des conférences du centenaire a pris de la hauteur sur le temps qui passe avec le philosophe Luc Ferry.
Tout dépend toujours du point de vue que l’on adopte… 100 ans, qui pouvaient sembler un record à l’échelle humaine au début du siècle dernier, ne représentent qu’un instant dans l’histoire de l’humanité. Quoi de plus naturel, dès lors, pour engager l’année de célébration du centenaire d’Hossegor, que de s’interroger sur la façon dont les humains regardent le temps passer. Pour évoquer non seulement la légendaire relativité du temps mais aussi et surtout le rapport de nos contemporains à son imperturbable déroulement, Patrice Carmouze a reçu l’un des penseurs français les plus finement connaisseurs de la pensée des philosophes, mais aussi des mutations actuelles de notre approche du vieillissement. « Les récents progrès scientifiques et technologies font que le monde a moins changé en trois mille ans que ces trente dernières années, souligne le journaliste. Luc Ferry est un des rares philosophes à s’intéresser à ces questions. »
Entre les sagesses anciennes remises au goût du jour par la psychologie positive qui nous invitent à nous résigner à l’ordre naturel des choses en acceptant vieillesse et mort ; les avancées scientifiques du transhumanisme qui poussent les limites de la longévité ; et les philosophies modernes qui se prennent à espérer qu’ « allonger la vie en bonne santé pourrait offrir à l’humanité l’occasion de devenir enfin moins bornée, moins violente, et, pourquoi pas, plus sage qu’elle ne le fut au XXe siècle »...
Luc Ferry a eu mille sillons de réflexion à creuser.
« Les pins, notre trésor »
Ils figurent en majesté ou en ombres chinoises sur toutes les affiches en couleur et presque toutes les cartes postales en noir et blanc des premières heures touristiques d’Hossegor... Emblématiques des lieux au même titre que les vagues ou le lac, les pins méritaient bien leur place d’honneur dans le centenaire. C’est par le biais d’une conférence (la deuxième, dans l’ordre, du programme d’anniversaire) que le Pinus pinaster, comme personne ne l’appelle, fût célébré.
Nos spécialistes du pin des Landes ont partagé leurs connaissances, en évoquant l’histoire passionnante de sa conquête du département autour de Napoléon III, mais aussi la mémoire des générations de gemmeurs qui peuplaient la commune avant son essor touristique, les ressources actuelles qu’il représente et la vulnérabilité du plus grand massif forestier artificiel d’Europe.
La conférence « Les pins, notre trésor » animée par le journaliste Patrice Carmouze réunissait un panel de spécialistes du pin des Landes : le lieutenant-colonel des sapeurs-pompiers Richard Desbieys, le chercheur spécialiste de la filière bois Edouardo Robles et l’exploitante d’une scierie familiale Nathalie Lasserre et l’historien François Cadilhon.
« Hossegor et le surf : la vague de l’histoire »
Désormais connue et reconnue comme une capitale européenne du surf, Soorts-Hossegor, avec ses spots mythiques de la Gravière ou de la Nord, attire chaque année des passionnés de glisse du monde entier. Mais qu’est-ce qui fait que les vagues hossegoriennes sont aussi réputées que les plus belles d’Australie, de Californie, d’Hawaï ou de Tahiti et comment le développement de ce sport a façonné le style de vie de la station ?
Pour répondre à ces questions, la troisième conférence du centenaire d’Hossegor intitulée « Hossegor et le surf, la vague de l’histoire » a réuni divers acteurs locaux incontournables de cette discipline. L'écrivain Hugo Verlomme participait à cet échange afin d'évoquer le gouf de Capbreton, qu’il connaît si bien, et les incidences de l’extraordinaire canyon sous-marin. Deux surfeurs profesionnels, Micky Picon et Maud Le Car, étaient également présents, aux côtés de Frédéric Basse, l'un des pionniers de l'industrie de la glisse ainsi que Jean-Louis Rodriguez, président d'Eurosima.
Ensemble, ils ont évoqué la diversité caractéristique des vagues de Soorts-Hossegor et sont revenus sur les compétitions internationales, la structuration de la discipline et l'économie engendrée par la filière surf.
Rugby talk show Hossegor
Pure coïncidence ? Force est de reconnaître que oui, mais le hasard était trop beau pour ne pas saisir l’occasion de parler un peu de jeu à quinze dans le giron de cette fille de l’Ovalie qu’est Hossegor. Car, dans les multiples conjonctions qui ont conduit à la naissance de la station, dans les années 1920, on sait tout le poids d’Alfred Eluère, ancien maire et président de la Fédération Française de Rugby de 1943 à 1952. Or, c’est par le biais bien heureux des rebonds du ballon ovale qu’Eluère a découvert le site, après la Première Guerre mondiale... La petite histoire raconte qu’originaire de la Loire, le promoteur immobilier et futur maire de la ville, qui avait acquis avant la guerre une certaine gloire rugbystique, avait partagé le terrain avec l’international dacquois Abel Guichemerre, lequel avait pour la première fois conduit Eluère au bord du lac !
À un mois de l’ouverture de la Coupe du monde de rugby, un talk-show informel et joyeux a été organisé avec d’anciens joueurs internationaux et vainqueurs du Top 14, ainsi que les amateurs de rugby, pour échanger sur les chances de l’équipe de France de remporter la Coupe du monde 2023.
Une rencontre conviviale qui rassemblait plusieurs figures amies d’Hossegor, telles qu’Olivier Roumat, Philippe Bernat-Salles, Dimitri Yachvili, Richard Dourthe et Sébastien Conchy.
« Voyage dans l’art du bien-vivre »
Une bulle de zénitude, une source d’énergie, une parenthèse de nature, un coin à l’abri du monde… L’atmosphère si singulière décrite par les habitants et par les visiteurs de Soorts-Hossegor tient sans doute à des harmonies invisibles à l’œil nu, mais pas moins tangibles. Réputés depuis le XIXe siècle pour leurs vertus sur la santé, les séjours au bord de la mer ont grandement favorisé le développement des stations balnéaires. Ceux qui souffraient de neurasthénie, d’asthme ou de tuberculose étaient envoyés respirer un air marin plus riche en oxygène, mais aussi plus chargé en ions et en iode. Les mêmes se voyaient prescrire des « cures forestières en climat sylvestre » pour profiter des bienfaits de l’air balsamique des pins… Mais pas besoin d’être souffrant pour avoir envie de se sentir bien !
L'échange entre Christophe Maumus et le docteur Laure Martinat a animé cette sixième conférence du centenaire, en proposant un voyage immobile dans l’art du bien-vivre à Soorts-Hossegor. Cette conférence a été l'occasion d'expérimenter les ressources locales présentes dans l'environnement quotidien, offrant un bien-être qui se trouve à la portée de presque toutes les mains
« Sporting, lac, gravière… Que racontent les mots qui font Hossegor ? »
Les mots ont un sens, mais pas seulement ! Replacés dans le temps et l’espace, ils peuvent éclairer une époque, révéler quelque chose de l’identité d’un lieu... Et si l’on soumettait le glossaire d’Hossegor au brillant décryptage de la sémiologue Mariette Darrigrand ?
Sémiologue... Mariette Darrigrand le sait : le métier qu’elle exerce est quelque peu nébuleux à l’esprit du commun des mortels. Grande vulgarisatrice (dans le sens le plus noble du terme), on la voit depuis des années partager son expertise dans les médias et décrypter les mots qui traversent, construisent et révèlent notre époque. Très habituée à expliquer ce qu’elle fait, elle présente la sémiologie comme une « discipline indisciplinée ». « La sémiologie, résume-t-elle, est une lecture de la société à travers ses langages : ses mots, ses images, les images qui sont contenues dans les mots et fabriquent des représentations collectives. Cette lecture est méthodique et transdisciplinaire car elle repose sur des grilles venues des sciences humaines : on passe de la sociologie à l’anthropologie, de l’histoire à l’histoire de l’art, de la psychanalyse à la philosophie... »
Originaire du Sud-Ouest et convaincue qu’Hossegor a un rapport particulier au langage, elle a accepté avec enthousiasme de se pencher sur les mots qui racontent la ville au cours de la conférence intitulée « Sporting, lac, gravière… Que racontent les mots qui font Hossegor ? ».
À travers un glossaire plus affectif que géographique, elle a porté un regard éclairant sur les mots venus du gascon, de l’anglais ou du basque... Espérant des interactions avec le public, elle a exploré les doux mélanges qui disent à la fois le local et l’ouverture au monde, avec l’idée de faire un tour de l’identité d’Hossegor entre histoire et modernité.
« Hossegor, naissance d’une station balnéaire - 100 ans d’histoire »
Elle a beau être la fille bénie d’un lac, d’un océan et d’une forêt, la station d’Hossegor n’est pas née que des heureux hasards de sa géographie. Imaginée à un moment très particulier de l’histoire et de l’histoire de l’art, elle a été conçue par des architectes, des artistes et des entrepreneurs, qui rêvèrent, dans les années 1920, d’une véritable ville idéale. C’est cette histoire que la grande exposition « Hossegor, naissance d’une station balnéaire » a proposé de raconter. Concoctée par une équipe collégiale orchestrée notamment par la directrice du Musée basque de Bayonne, Sabine Cazenave, le grand expert de l’architecture hossegorienne Claude Laroche et l’historien Pascal Blanchard, cette rétrospective défendait une érudition accessible à tous et séduisante tant pour ceux qui connaissent Hossegor que pour ceux qui le découvrent.
L’ambition de l’exposition était de raconter cette création, et de montrer que la forme de bonheur de vivre que l’on ressent à Hossegor ne s’est pas décrétée, mais a résulté d’une manière originale de penser l’espace, dans la naturalité, autant que dans les bâtiments et maisons qui y ont été construits. Focalisée sur un certain nombre de lieux, tels la place des Landais, le Sporting-Casino, les vieux cinémas, l’église et les 50 premières villas construites dans le style unique basco-landais dans les premières décennies (1920- 1950), elle a rendû, bien sûr, aussi hommage aux grands architectes qui les ont signées. Replaçant la création d’Hossegor dans le contexte historique et artistique de l’époque (l’année de l’Exposition internationale de Bayonne, l’approche des Jeux Olympiques de Paris de 1924 et juste avant la mythique Exposition des arts décoratifs de Paris de 1925), elle soulignait l’extraordinaire liberté dont elle a été le fruit.
Pour l’inauguration de l’exposition, une conférence a été organisée afin de comprendre comment, d’un presque rien sauvage au début d’un siècle, a pu éclore l’une des stations balnéaires les plus singulières et les plus en vogue au siècle suivant ? Animée par Pascale Blanchart et réunissant Christophe Vignaud, Sabine Cazenave, Claude Laroche, Isabelle Joly (architecte du patrimoine) et Maïté Kuchly (architecte des bâtiments de France), cette conférence a offert un véritable voyage aux origines mêmes d’Hossegor !
« Hossegor, 150 000 ans d’histoire, l’évolution du climat, des paysages et des hommes »
Aujourd’hui, il y fait bon vivre, mais hier, à quoi cela ressemblait-il ? Devions-nous casser la glace du lac d’Hossegor pour y pêcher ? Existait-il un GR 10 dans le gouf de Capbreton ? L’homme de Néandertal a-t-il pris une collation à l’emplacement du Café de Paris ? Des Romains se sont-ils baignés dans le lac ? Et demain ? Les dunes pourront-elles avancer avec une forêt de pins dessus ? Les maisons qui bordent le golf finiront-elles en front de mer... ? Si nous savons plus que jamais que le climat change, nous ne mesurons pas toujours à quel point il a évolué dans un passé que les géologues qualifient de récent. Intervenus au cours des derniers millénaires, des bouleversements climatiques parfois extrêmes ont non seulement façonné nos paysages d’aujourd’hui, mais aussi fondamentalement influencé l’histoire humaine. Les Landes et Hossegor en sont un exemple parlant. D’un décor de steppes de Sibérie à l’alternance de périodes tempétueuses qui ont vu se former les dunes de sable, et de plus douces, qui ont per- mis le développement de notre végétation de pins, de chênes ou de fougères, les 150 000 dernières années ont été plutôt mouvementées !
Géologue à l’histoire familiale ancrée près du lac d’Hossegor, Stéphane Raillard n’attendait que l’occasion de se pencher sur le berceau de son enfance. « La paléoclimatologie, souligne-t-il, nous enseigne que ce que nous pensons être acquis – un climat doux, constant, sans changement de grande ampleur – n’est pas possible, et que l’évolution permanente du climat est l’âme même de notre Terre. Il me semble être un devoir de mettre les résultats de ses travaux à la portée de tous et de montrer comment, au fil des âges, l’humain a su s’adapter. »
Pour remettre en perspective la géographie d'Hossegor, de la préhistoire à demain, nous nous sommes laissés transporter par les explications du géologue Stéphane Raillard !
Des expositions artistiques et historiques
À l'occasion du centenaire de la station, plusieurs expositions captivantes ont été organisées pour célébrer son histoire.
Exposition « Vis ici » par Vincent Delerm
Du front de mer au bourg de Soorts en passant par le parc Rosny ou encore le cinéma, vous ne manquiez pas de croiser le portrait en noir et blanc de certains habitants de la commune dont les tirages gigantesques étaient disséminés aux quatre coins de la ville. Dans le cadre du centenaire d’Hossegor, Vincent Delerm a signé une collection de clichés touchante. Bien qu'il soit connu pour ses 20 ans de chanson, l’artiste a volontiers échangé son micro contre un appareil photo pour immortaliser 42 visages locaux.
Ils et elles ont quelques mois ou bientôt 100 ans (et tous les âges intermédiaires), sont nés à Soorts-Hossegor ou arrivés il y a peu ; ne sont jamais partis ou sont de passage ; disent qu’ils resteront désormais ou qu’ils reviendront forcément… Ils grandissent, travaillent ou se reposent ici. Ils aiment plus que tout le lac ou le bruit des vagues, la silhouette des Pyrénées, le golf, les barthes, la lumière du soir dans les pins ou plutôt celle du matin, l’odeur du mimosa en février, les huîtres, le surf, le mois de septembre, les grandes marées, les choses simples, le souvenir d’une arrière grand-mère, d’un grand-père ou d’une famille, celui d’une première baignade, les longues soirées d’été, l’air iodé, l’harmonie, la forêt, l’impression d’avoir de la chance…
Ils et elles vivent ici.
Les portraits avaient pris possession de la ville dès le mois d'avril et ont été exposés jusqu’au début de l’automne. Désormais, ces clichés sont à retrouver dans le livre « 100 d’ici », édité par Sud Ouest, qui compile les portraits de 100 habitants qui ont laissé une empreinte sur la commune, des anecdotes à leur sujet et sur ce qui a fait la grande Histoire d’Hossegor. Pour vous procurer le livre, rendez-vous à l'office de tourisme de Soorts-Hossegor où il est en vente à 12 €.
Exposition « Art & Surf »
Associés en binômes, une trentaine de shapers et d’artistes ont dévoilé au Sporting-Casino les planches de surf artistiques inédites qu’ils avaient spécialement créées pour célébrer le centenaire d'Hossegor.
D’un côté, des artisans, passés maîtres dans la fabrication sur mesure des planches de surf. De l’autre, des illustrateurs et illustratrices, peintres, sculpteurs ou designers graphiques pratiquant souvent eux-mêmes la glisse et partageant avec les premiers un amour viscéral des vagues en général et de celles d’Hossegor en particulier...
C’est à ces deux catégories d’amoureux du surf qu’Hossegor a proposé d’exprimer leur passion et de rendre hommage au sport roi de la station, à l’occasion de l’exposition « Art & surf » du 2 juillet, qui s'est ensuite poursuivie dans les hôtels de la ville.
Ces planches ont été mises en vente aux enchères afin de permettre aux passionnés d’acquérir ces pièces uniques au profit d’un projet pédagogique à destination des scolaires des villes jumelles de Soorts-Hossegor et de Taiarapu-Ouest.
Exposition « Hossegor, naissance d'une station balnéaire - 100 ans d'Histoire »
Comment, d’un presque rien sauvage au début d’un siècle, a pu éclore l’une des stations balnéaires les plus singulières et les plus en vogue au siècle suivant ? Voyage aux origines mêmes d’Hossegor à travers une exposition collégiale de quelque 500 documents et objets témoins
Elle a beau être la fille bénie d’un lac, d’un océan et d’une forêt, la station d’Hossegor n’est pas née que des heureux hasards de sa géographie. Imaginée à un moment très particulier de l’histoire et de l’histoire de l’art, elle a été conçue par des architectes, des artistes et des entrepreneurs, qui rêvèrent, dans les années 1920, d’une véritable ville idéale. C’est cette histoire que la grande exposition « Hossegor, naissance d’une station balnéaire » se proposait de raconter. Concoctée par une équipe collégiale orchestrée notamment par la directrice du Musée basque de Bayonne, Sabine Cazenave, le grand expert de l’architecture hossegorienne Claude Laroche et l’historien Pascal Blanchard, la rétrospective défendait une érudition accessible à tous et séduisante tant pour ceux qui connaissent Hossegor que pour ceux qui le découvrent. À travers près de 500 pièces et documents exceptionnels spécialement rassemblés (photos, cartes postales, plans, brochures et autres objets), l’exposition cherchait à rendre tangible l’état d’esprit singulier qui a présidé à la création de la station. « L’idée, précise Pascal Blanchard, est de reconstruire Hossegor pas à pas, à travers les plans originaux des architectes des premières villas qui se sont bâties, et à travers la manière même dont on a pu imaginer cet endroit, qui était, au départ, ignoré de tous : un étang, un canal, une zone plutôt forestière, deux ou trois maisons en bois, pas de pont... »
De fait, à l’image de certaines villes reconstruites après-guerre, la particularité d’Hossegor est d’être partie d’une page quasiment blanche. Elle a pu inventer ses rues, ses avenues, son aménagement par rapport au littoral, la position de son golf, ses places principales... Toute la ville a été conçue à travers le plaisir, les loisirs, la déambulation des individus, et les installations sportives en ont fait structurellement partie.
L’ambition de l’exposition était de raconter cette création, et de montrer que la forme de bonheur de vivre que l’on ressent à Hossegor ne s’est pas décrétée, mais a résulté d’une manière originale de penser l’espace, dans la naturalité, autant que dans les bâtiments et maisons qui y ont été construits. Focalisée sur un certain nombre de lieux, tels la place des Landais, le Sporting-Casino, les vieux cinémas, l’église et les 50 premières villas construites dans le style unique basco-landais dans les premières décennies (1920-1950), elle rendait, bien sûr, aussi hommage aux grands architectes qui les ont signées. Replaçant la création d’Hossegor dans le contexte historique et artistique de l’époque (l’année de l’Exposition internationale de Bayonne, l’approche des Jeux Olympiques de Paris de 1924 et juste avant la mythique Exposition des arts décoratifs de Paris de 1925), elle soulignait l’extraordinaire liberté dont elle a été le fruit et observe, au final, la façon dont un rêve a pu devenir réalité.
Découvrez la visite virtuelle de l'exposition
La Fête du 100tre
Un vent de swing a soufflé sur le week-end de l’Ascension : Hossegor a remonté le temps jusqu’aux années folles !
L’idée est née dans l’ébulition des réflexions sur le centenaire, mais on sait déjà qu’elle aspire à se pérenniser... En clin d’œil aux années qui l’ont vu naître, le centre d’Hossegor était fermé à la circulation jusqu’aux Halles, pour laisser libre cours aux joyeuses exubérances des années 1920 et 1930. Orchestrée par l’office de tourisme, embarquant toute la ville, la Fête du 100tre a commencé le vendredi dès 11 heures par une déambulation de la fanfare déjantée du Bokale Brass Band, pour un hommage cuivré à la liberté de la Nouvelle-Orléans. Pour le déjeuner, de longues tables et espaces de restauration ont été installés avenues du Touring-Club et Paul Lahary pour accueillir les affamés pour le repas des restaurateurs. À 15 heures, il s’agissait de dépenser les calories gourmandement cumulées ! Au kiosque de la mairie, deux danseurs ont initié les volontaires à la pratique des danses des années 1920 et 1930 : charleston et lindy hop. À 19 heures, retour aux Halles, où les chansons festives et joyeuses de la bande des Treizeurs du Mat ont enflammé l’apéritif et ont mené jusqu’au clou du jour : le concert-spectacle du Broadway Swing Company à 21h30, pour des numéros de lindy hop, de charleston, de claquettes et de cabaret burlesque accompagnés de musique live.
Le samedi, le Bokale Brass Band a recommencé à chauffer l’atmosphère dès 11 heures. On a pu déjeuner aux Halles jusqu’à 14h30 au rythme de l'orchestre de jazz Comb'Océan, puis se dégourdir les jambes et l’humeur en dansant à la guinguette swing, au kiosque devant la mairie, tout illuminés des éclats du bar à paillettes bio ! À partir de 19 heures, des stands d’ostréiculteurs ont attendu les gourmands et ont commencé à monter en douceur l’ambiance conviviale du Bal à papa, qui a clôturé les festivités.
Les 100 ans d'Hossegor selon les enfants de Soorts
Suite à la visite du centenaire de la station balnéaire d'Hossegor, les élèves de CM1 et CM2 ont réalisé que certains événements récents de l'histoire de leur commune avaient profondément influencé son développement. Ils ont alors imaginé qu'ils pouvaient remonter le temps et intervenir à différentes époques. À partir de ce scénario, ils ont sélectionné des images d'époque, photographié des scènes contemporaines, et ont écrit une histoire racontée sous la forme d'un roman photographique.
Une programmation saupoudrée d'évènements festifs tout au long de l'année
De la musique
Comité d'organisation
Une année inoubliable organisée par le comité d'organisation du centenaire : Christophe VIgnaud, Gaëtane Arickx, Céline Lunardelli, Sandrine Bompas, Oriane Ruval, Claude Wable, Jérôme Lacroix