Océan

Phénomène très répandu sur la côte landaise, la baïne est une cuvette profonde à proximité d’un banc de sable. C’est dans cette cuvette que se forment les courants de baïne. Présents principalement entre la mi marée et la marée basse, ces courants peuvent emporter sur une centaine de mètres les baigneurs et les surfeurs imprudents vers le large et leur rendre difficile le retour vers la plage. 

En cassant sur les bancs de sable, les vagues peuvent provoquer des courants dans ses cuvettes. Le courant naît dans la baïne, s'accélère à la sortie de la baïne et s'atténue en s'éloignant vers le large. L'orientation et la force de la houle ainsi que les coefficients de marée peuvent avoir un effet amplificateur sur la puissance et l'orientation du courant. 

Ce danger se retrouve sur la plage Naturiste.
Conduite à tenir si on se fait emporter par un courant de baïne : 

• Ne pas paniquer et se laisser flotter pour ne pas dépenser son énergie inutilement
• Appeler à l’aide
• Nager latéralement sans lutter contre le courant pour s’écarter de celui-ci

Les rouleaux de bord ou shore break sont des vagues qui cassent sur la plage à marée haute. Les fortes pentes de nos plages landaises à marée haute accentuent ce phénomène. Ces vagues sont particulièrement rapides et puissantes car elles ne rencontrent aucun obstacle avant de se briser sur le sable. Elles présentent deux risques pour les baigneurs. D’une part, les projeter violemment contre le sable et provoquer des traumatismes. D’autre part créer des courants d’arrachement qui rendent le retour vers le sable difficile. Ces courants sont plus éphémères que les courants de baïnes.

Ce danger se retrouve sur les plages Centrale et de la Gravière. 

Conduite à tenir s’il y a des rouleaux de bord puissants : ne pas tourner le dos aux vagues, passer sous les vagues, attendre l’accalmie pour rentrer ou sortir de l’eau. En cas de difficultés, ne pas paniquer, lever le bras et appeler à l’aide, attendre l’accalmie pour sortir de l’eau.

Dans certaines conditions, les vagues lorsqu’elles sont très fortes peuvent créer des montées d’eau imprévisibles. Ces vagues peuvent déplacer rapidement de grosses quantités d’eau qui fauchent les promeneurs non avertis qui se promènent trop près de l'eau et les emportent dans les vagues. Ce phénomène est accru en cas d’alerte vague submersion et sur les plages à forte pente comme la zone de l’anse entre les plages de la Gravière et de la Centrale. Les très fortes houles hivernales et les gros coefficients renforcent ce risque. 

Conduite à tenir s’il y a des montées d’eau imprévisibles : 

• Vérifier les conditions météorologiques avant d’aller sur la plage
• Restez toujours à distance des vagues sur le sable sec lors de vos promenades
• Tenez bien vos enfants par la main

Les vives sont de petits poissons qui se posent dans le sable et qui pour se protéger dressent leur nageoire dorsale. Celle-ci comporte une à plusieurs épines dorsales diffusant un venin dans le pied de l’estivant qui aura marché dessus. Ce venin thermolabile se dissipe à la chaleur.

Conduite à tenir si on se fait piquer par une vive : marcher dans le sable chaud ou mettre le pied dans une chaude (autour de 40°C). Éviter les cigarettes et les briquets qui pourraient transformer une piqûre en brûlure. Il existe de rares cas d’infections suite à une piqûre c’est pourquoi il convient de désinfecter la plaie.

Les méduses ne sont pas toutes venimeuses. Leurs filaments peuvent provoquer des douleurs similaires à une décharge électrique ou une brûlure. Plus rarement des réactions allergiques.

Conduite à tenir si on est envenimé par une méduse : retirer délicatement avec du sable les filaments encore accrochés à la peau puis rincer à l’eau salée. L’eau douce aura tendance à accentuer la douleur. Une crème apaisante peut être appliquée au poste de secours ou en pharmacie. Si la douleur persiste vous pouvez consulter votre médecin.

La physalie, ou galère portugaise, n'est pas une méduse. C'est une colonie d'animaux polypes. L'envenimation est beaucoup plus violente que celle des méduses. Comme les méduses, elle est composée d'un corps bleuté flottant et de filaments pouvant atteindre 10 à 20 mètres. Sur ses filaments, des harpons en s’accrochant à la peau diffusent le venin.

Pour retirer les filaments, il faut utiliser de la mousse à raser et un grattoir, rincer à l’eau de mer et appliquer du froid. Si la douleur est trop forte, contactez un médecin et prendre des antidouleurs.

Pendant les horaires de surveillance, présentez vous au poste de secours, vous serez pris en charge par les nageurs sauveteurs.

Les colonies de physalie se déplacent au gré des courants et ne sont pas présents tous les ans sur nos plages.

Les nageurs sauveteurs invitent tous les ans les écoliers de la commune ainsi que ceux des communes landaises qui en font la demande à visiter le poste de secours de la plage sud. Au cours de cette visite, les enfants sont sensibilisés aux dangers spécifiques des plages landaises et plus particulièrement des plages d’Hossegor : baïnes et rouleaux de bord. Ils sont également informés sur le fonctionnement du poste de secours, les techniques de sauvetage, le matériel de secourisme employé. Enfin, la réglementation et la signification des drapeaux de surveillance leur sont présentées. 

L’objectif de prévention des risques a pour but de leur faire éviter les conduites à risque voire de créer chez ces enfants une vocation de nageur sauveteur. 

Une formation de demies journées est proposée aux CM de la commune pour les sensibiliser aux gestes qui sauvent. Outre les numéros de secours et le contenu des messages d’alerte, des moniteurs de secourisme leur enseignent des gestes de premier secours. Ils apprennent ainsi comment se comporter quand la victime saigne, s’étouffe ou encore lorsqu’elle est inconsciente. Enfin, la procédure de réanimation cardio-pulmonaire et l’utilisation du défibrillateur leur sont présentées. 

Des jeunes sauveteurs du club de sauvetage sportif de la commune sont accueillis en convention d’observation au sein des postes de secours de la commune. Ils observent durant les mois de juillet et d’aout les nageurs sauveteurs dans leurs différentes missions : surveillance et prévention des conduites à risques, sauvetage et secourisme. Ils participent à l’installation du matériel de sauvetage et de signalisation, aux entrainements ainsi qu’au rangement et entretien du matériel. 

Forts de cette première expérience, leur intégration dans les équipes de nageurs sauveteurs une fois leurs diplômes passés est grandement facilitée.